Second son of King François I, Henri II, duc d’Orléans, became the heir to the French throne upon his elder brother’s death in 1536 and became king of France after François I’s death in 1547. Henri II’s reign was defined by an imperialist vision seeking to counter the ambitions of the English throne, the Spanish kingdom, and the Holy Roman Empire, as well as hostility toward the growth of French Protestantism. Henri’s closest councilors were the connétable (constable) de Montmorency, the maréchal de Saint-André and the princes de Guise, especially the duc François de Guise and the cardinal de Lorraine (Charles de Guise). A warrior king, Henri II undertook numerous military operations which culminated in the ratification of the treaties of Cateau-Cambrésis (April 2-3, 1559). The treaty put an end to the Italian Wars and restored a relative peace between France and its neighboring nations. The novel’s political background takes place towards the very end of Henri’s rule and covers the preparations that led to the Cateau-Cambésis treaties, which arranged the weddings between Élisabeth de France (daughter of Henri II and Catherine de Médicis) with Don Carlos (who will eventually be replaced at her side by his father, King Philippe of Spain), and Marguerite de France (King Henri’s sister), who will marry Emmanuel-Philibert, duc de Savoie. 

Deuxième fils du roi François I^er, Henri II, duc d’Orléans, devient le roi dauphin à la mort de son frère aîné en 1536, et roi de France à la mort de son père François I^er en 1547. Le règne d’Henri II est marqué par une politique impérialiste, qui cherche à contrer les ambitions de l’Angleterre, du royaume d’Espagne, et du Saint-Empire romain germanique, et par une hostilité à l'égard de l’expansion du protestantisme français. Les conseillers d’Henri les plus proches sont le connétable de Montmorency, le maréchal de Saint-André et les princes de la maison de Guise, notamment le duc François de Guise et le cardinal de Lorraine (Charles de Guise). Roi guerrier, Henri II entreprend plusieurs opérations militaires qui culminent avec la ratification des traités de Cateau-Cambrésis (2-3 avril 1559), mettant un terme aux guerres d’Italie et rétablissant une paix relative entre la France et les États voisins. L’arrière-plan politique du roman se situe à la toute fin du règne d’Henri II et porte sur les préparatifs des traités de Cateau-Cambrésis avec le double mariage, d’une part, d’Élisabeth de France (fille d’Henri II et de Catherine de Médicis) avec Don Carlos (remplacé au dernier moment par Philippe II, père de Don Carlos), infant d’Espagne, et, d’autre part, Marguerite de France (sœur d’Henri II) avec Emmanuel-Philibert duc de Savoie.

Widow of Louis de Brézé (1463-1531), grand sénéchal of Normandy, whom she had married in 1515. Diane de Poitiers was the favorite of King Henri II, after having been in charge of his education and after having been the favorite of his father, King François I, before she was supplanted by the duchesse d’Étampes. Beyond many royal favors and the elevated charge of educating the royal children, Diane received from King Henri the title of duchesse de Valentinois. She is mentioned by this title of at the start of the novel ahead of the queen, underscoring her powerful position in the king’s heart and court. At Henri’s death, she lost all her privileges and retired to her property in Normandy, the castle of Anet, mentioned in the novel in this passage. 

Veuve de Louis de Brézé (1463-1531), grand sénéchal de Normandie, qu’elle épouse en 1515, Diane de Poitiers est la favorite du roi Henri II, après avoir été en charge de son éducation et après avoir été la favorite de François I^er, supplantée par la duchesse d’Étampes. Outre de nombreuses faveurs royales et la charge de l’éducation des enfants royaux, elle reçoit le titre de duchesse de Valentinois. Elle est mentionnée sous ce nom dans l’incipit du roman avant même que la reine ne soit nommée, ce qui souligne le rôle influent de Diane de Poitiers auprès du roi et au sein de la cour. À la mort d’Henri II, Diane de Poitiers perd tous ses privilèges et se retire dans sa propriété en terre normande, le château d’Anet décrit dans ce passage.

Diane de La Marck, granddaughter of Diane de Poitiers and young noblewoman awaiting marriage. While she remains unmarried in the novel, in actuality she married Jacques de Clèves, duc de Nevers, pair de France. In other words, Diane de La Marck is the historical wife of Monsieur de Clèves. Lafayette, in what could be read as a wink to her readers, mentions La Marck in the first pages of the novel only to brush her aside because the imaginary character of Mademoiselle de Chartres becomes the wife of Monsieur de Clèves.

Diane de La Marck, petite-fille de Diane de Poitiers et jeune fille à marier. En 1588, elle épouse Jacques de Clèves, duc de Nevers, pair de France, alors que dans le roman elle reste célibataire. Lafayette invente le personnage de mademoiselle de Chartres pour être la future épouse du prince de Clèves.

Catherine de Médicis is the wife of King Henri II. She belonged to the powerful Medici family of Florence, Italy, and married Henri before he became next in line to the French throne. She influenced the court of France through her Italian taste and important political maneuvers. She endured the presence of Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, mistress of Henri II, throughout her husband’s reign. This rivalry between the queen of France and the king’s favorite divided the court, as the first pages of the novel describe so clearly. As queen-mother (a role she assumed with the death of Henri II, portrayed at the end of Part Three), Catherine de Médicis saw three of her sons succeed to the French throne (François II, Charles IX, and Henri III) and she governed the kingdom of France as regent multiple times. She is known for supporting the arts, especially between France and Italy. While Lafayette often depicts her as lacking the influence of the duchesse de Valentinois or the dauphine, she would later acquire a more Machiavellian reputation during the French Wars of Religion. She is thought to have instigated the violence that led to the St. Bartholomew’s Day Massacre—targeted assassinations of Protestant leaders and mob violence against Protestants. She is never named in the novel, only referred to by her title, “the Queen.”

Appartenant à la puissante famille des Médicis de Florence, en Italie, Catherine de Médicis épouse Henri II avant qu’il ne monte sur le trône de France. Elle influence la cour de France tant par son goût lié à ses origines italiennes que son rôle non négligeable sur l’échiquier politique. Elle doit composer avec la présence de Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, dans la vie d’Henri II. Cette rivalité entre la reine de France et la favorite du roi divise la cour, comme le décrivent si bien les premières pages du roman. Reine-mère (un rôle qu’elle assume à la mort d’Henri II, représenté à la fin de la troisième partie), Catherine de Médicis voit trois de ses fils monter sur le trône (François II, Charles IX et Henri III) et gouverne le royaume de France en tant que régente à plusieurs reprises. Son nom reste attaché à une politique de mécénat des arts marquée par les échanges culturels entre l’Italie et la France. Le portrait largement sympathique qu'elle reçoit dans le roman contraste avec sa réputation ultérieure pendant les guerres de religion. Catherine de Médicis joue un rôle important dans le massacre planifié de la Saint-Barthélemy, fait saillant des guerres de religion marqué par l’assassinat de milliers de protestants dont plusieurs chefs huguenots. Désignée par son titre (« la Reine », « la Reine mère » à la suite de la mort du roi Henri II), elle n’est jamais mentionnée par le nom de Catherine de Médicis dans le roman.

In this case, the reference is to François de Valois (1518-36), duc de Bretagne. The eldest son of King François I and Claude de France, he was the heir apparent to the throne of France until his premature death, when Henri II, his younger brother, became next in line to the throne. The sad fate of François de Valois mentioned in the interpolated story related to Diane de Poitiers in part 1 of the novel has enormous consequences for the power that Diane will acquire as Henri II’s favorite.

Fils aîné du roi François I^er et de Claude de France, François de Valois, duc de Bretagne, est l’héritier présomptif du trône de France. En raison de sa mort prématurée, Henri II, son frère cadet, est le prochain à monter sur le trône de France. La mort de François de Valois, mentionnée dans l’histoire intercalée de Diane de Poitiers vers la fin de la première partie du roman, a des conséquences sur le pouvoir que va acquérir cette dernière en tant que favorite d’Henri II.

King of France from 1515-47, father of Henri II. Patron of the arts and famously invested in grand architectural projects (he financed renovations of the Louvre and the Château de Blois, constructed the Château de Chambord, reconstructed and expanded the Château de Fontainebleau, etc.). François I epitomizes the figure of the Renaissance prince. Over the course of his long reign, he was embroiled in the Italian Wars, he fought against the power of the Habsburg empire led by Charles V, he developed an important foreign policy (including missions to America and an alliance with the Ottoman empire), and brought many reforms to the administration of the French kingdom, including making French the official language of law and administration instead of Latin or other dialects (the ordonnance of Villers-Cotterêts in 1539). His favorites included the duchesse de Valentinois—who became the favorite of his son Henri II—and the duchesse d’Étampes.

Roi de France (1515-1547), père d’Henri II. Patron des arts et roi bâtisseur (rénovation du château du Louvre et du château de Blois ; construction du château de Chambord, reconstruction et expansion du château de Fontainebleau, etc.), François I^er incarne la figure du prince de la Renaissance. Au cours de son règne, il poursuit les fameuses guerres d’Italie, lutte contre le pouvoir des Habsbourg dominé par Charles Quint, développe une politique extérieure d’envergure (des missions en Amérique, une alliance avec l’empire Ottoman, etc.) et réforme l’administration du royaume, notamment en faisant du français la langue officielle du droit et de l’administration en remplacement du latin et des dialectes (ordonnance de Villers-Cotterêts datée de 1539). Parmi ses favorites, on compte la duchesse de Valentinois—qui va devenir par la suite la favorite de son fils Henri II—et la duchesse d’Étampes.

Elder daughter of King Henri II and Catherine de Médicis. At the novel’s opening, she is on the verge of marrying Don Carlos, heir to the throne of Spain. Fate had other plans since she ultimately married his much older father, the king of Spain, Philip II, when he suddenly became a widower upon the death of his wife, Queen Mary of England in 1559. Élisabeth’s story, fictionalized in the Abbé de Saint-Réal’s historical novel, Dom Carlos, published six years before Lafayette’s, is that of another tragic female destiny and would have been very familiar to the readers of La Princesse de Clèves. Giuseppi Verdi later created an opera based on the Don Carlos story.

Élisabeth de France est la fille aînée d’Henri II et de Catherine de Médicis. Quand le roman s’ouvre, elle est sur le point d’épouser Don Carlos, infant d’Espagne. Mais le destin en décide autrement puisqu’elle épouse le roi d’Espagne Philippe II, devenu subitement veuf à la mort de sa femme Marie I^re d’Angleterre, en 1559. Racontée dans le roman historique de l’abbé de Saint-Réal, Dom Carlos, publié six ans avant celui de Lafayette, l’histoire d’Élisabeth est celle d’un autre destin tragique d’une princesse qui dépasse les limites du roman, mais que les lecteurs contemporains de Lafayette auraient reconnu comme tel. Giuseppe Verdi a créé par la suite un opéra basé sur l’histoire de Don Carlos.

Daughter of Marie de Guise and James V of Scotland, Marie Stuart became queen of Scotland upon the death of her father, only a few days after her birth. In 1558 she married the heir to the French throne, François II, which gave her the title of the dauphine of France. In the novel, the expressions “Madame la Dauphine” and “la Reine Dauphine” designate Marie Stuart. In 1559, when François II inherited the throne (at the end of Part Three of the novel), she became the queen of France. But it was a short reign, since François II died in 1560, and in 1561 Marie Stuart left France for Scotland where she had to confront the Reformation. Her only son, James VI of Scotland, succeeded Queen Elizabeth on the English throne in 1603. Marie Stuart was decapitated, accused of having participated in a Catholic plot to assassinate the Protestant queen of England. Marie Stuart emblematizes yet another tragic female destiny among the many presented in Lafayette’s novel.

Fille de Marie de Guise et de Jacques V d’Écosse, Marie Stuart devient reine d’Écosse à la mort de son père, quelques jours seulement après sa naissance. Son mariage en 1558 avec le dauphin de France, François II, lui confère le titre de dauphine de France. Dans le roman, les expressions « Madame la Dauphine » et « la Reine Dauphine » désignent Marie Stuart. En 1559, au moment où François II accède au trône (à la fin de la troisième partie du roman), elle devient reine de France (quatrième partie). Mais le règne est de courte durée puisque François II meurt en 1560, et, en 1561, Marie Stuart quitte la France pour retourner en Écosse où elle doit affronter la Réforme. L’unique fils auquel elle donne naissance en secondes noces, Jacques VI d’Écosse, succède à Élisabeth I^re sur le trône d’Angleterre (1603). Marie Stuart meurt décapitée, accusée d’avoir participé à un complot catholique en vue d’assassiner la reine d’Angleterre de confession protestante. On peut établir un parallèle entre le destin tragique de Marie Stuart et celui de la Princesse de Clèves dans le roman.

The reference is to François II, elder son of King Henri II and Catherine de Médicis. In 1558, François II wed Marie Stuart, queen of Scotland. He inherited the French throne from Henri II in 1559 (as described at the end of Part Three and the start of Part Four). The reign of François II was very brief because of his early death in 1560—the plot of the novel ends before the death of François II. 

François II est le fils aîné d’Henri II et de Catherine de Médicis. En 1558, il épouse Marie Stuart, reine d’Écosse. Il succède à Henri II sur le trône de France en 1559 (voir la fin de la troisième partie et le début de la quatrième partie du roman). Le règne de François II sera très court à cause de sa mort prématurée en 1560—l’intrigue du roman se termine avant la mort de François II. 

Referred to as “Madame, sister to the king.” Also known as Marguerite de Valois or Marguerite de France, duchesse de Berry, she was the daughter of King François I and Claude de France, and the younger sister of King Henri II. At the start of the novel, she is on the verge of marrying the duc de Savoie, a diplomatic marriage arranged as part of the peace negotiations in Europe following the Italian Wars (cf. the treaties of Cateau-Cambrésis signed in 1559). It was during the joint celebrations for her wedding and that of Élisabeth de France with Philip II of Spain that Henri II was fatally wounded, putting an end to the festivities and transforming them into mourning rituals. Hers was yet another example of a sad female destiny for a princess linked to a political marriage. She left the French court for Italy, as noted in part 3 of the novel. It was customary at the French court to call the oldest among the king’s younger brothers or sisters “Monsieur”/“Madame.”

Désignée par l’appellation « Madame, sœur du roi » dans le roman, Marguerite de France, duchesse de Berry, est la fille du roi François I^er et de Claude de France, et la sœur cadette du roi Henri II, connue aussi sous le nom de Marguerite de Valois. Au début du roman, elle est sur le point d’épouser le duc de Savoie, un mariage politique qui fait partie des négociations de paix en Europe à la suite des guerres d’Italie (traités de Cateau-Cambrésis signés en 1559). C’est lors des célébrations de ce mariage et de celui d’Élisabeth de France avec Philippe II d’Espagne qu’Henri II est mortellement blessé mettant fin aux réjouissances et les transformant ainsi en deuil. Il s’agit aussi d’un triste destin pour une princesse lié à un mariage politique. Elle quitte définitivement la cour, tel qu’indiqué dans la troisième partie du roman. L’usage veut que le frère cadet le plus âgé / la sœur cadette la plus âgée du roi soit nommé(e) « Monsieur »/« Madame ».

Antoine de Bourbon was the son of Charles IV de Bourbon, duc de Vendôme, and Françoise d’Alençon. In 1548 he wed Jeanne d’Albret, daughter of the king of Navarre. Antoine de Bourbon was duc de Vendôme from 1537 until 1555, when he inherited the crown of Navarre. He oscillated between Catholic and Protestant sides. Although his wife and younger brother (the prince de Condé) were important Protestant leaders, he fought on the side of the Catholics during the first War of Religion and died during the siege of Rouen. His son, Henri de Bourbon, became the first Bourbon king of France under the name of Henri IV, grandfather to Louis XIV, the king in power contemporary to Lafayette.

Antoine de Bourbon est le fils de Charles IV de Bourbon, duc de Vendôme, et de Françoise d’Alençon. En 1548, il épouse Jeanne d’Albret, la fille du roi de Navarre. Après la mort de son père, Antoine de Bourbon est duc de Vendôme de 1537 jusqu’en 1555, quand il obtient la couronne de Navarre. Il oscille entre les catholiques et les protestants. Bien que sa femme et son frère cadet (le prince de Condé) soient d’importants chefs du parti protestant, il combat avec les catholiques pendant la première guerre de religion et meurt au cours du siège de Rouen. Son fils, Henri de Bourbon, deviendra le premier roi de France issu de la lignée des Bourbon sous le nom d’Henri IV, grand-père de Louis XIV, le roi au pouvoir contemporain de Lafayette.

François de Lorraine, duc d’Aumale from 1547-50, inherited the title of duc de Guise, which he held from 1550 to 1563 as the first-born son upon the death of his father. He was raised at court alongside the future king of France, Henri II. François de Lorraine led a brilliant military career during the Italian Wars and was considered one of the greatest warriors of his age. He distinguished himself at the famous siege of Metz (1552) where the French defeated the imperial army of Charles V. The painting of the siege of Metz is central to one of the key scenes of the novel between Nemours and the princesse de Clèves in part 4. In 1558, the duc de Guise recaptured the town of Calais, thus putting an end to two centuries of English occupation there. His exploits earned him numerous distinctions, including commander of the royal armies and grand master of France when François II inherited the throne. Emblematic figure of the Catholic factions, he fought the Huguenots and died assassinated at the siege of Orléans, at the end of the first War of Religion. At the court of King Henri II, the Guise family was opposed to the Montmorency clan. Older brother to the cardinal de Lorraine, to the duc d’Aumale, and to the chevalier de Guise, he was also uncle to Marie Stuart, whose mother was Marie de Guise.

François de Lorraine, duc d’Aumale (1547-1550), hérite du titre de duc de Guise (1550-1563) à la mort de son père, selon le droit d’aînesse. Il est élevé à la cour, grandissant auprès du futur roi Henri II. François de Lorraine mène une brillante carrière militaire pendant les guerres d’Italie au point d’être considéré comme le plus grand homme de guerre de son époque. Il se distingue notamment au fameux siège de Metz (1552) au cours duquel il défait l’armée impériale de Charles Quint. La peinture du siège de Metz figure dans l’une des plus importantes scènes du roman entre le duc Nemours et la princesse de Clèves située dans la quatrième partie. En 1558, le duc de Guise reprend la ville de Calais occupée par les Anglais, mettant ainsi fin à deux siècles d’occupation anglaise. Ses exploits lui vaudront de nombreuses distinctions dont celles de commandant des armées royales et de grand maître de France à l’avènement de François II. Figure emblématique du parti catholique, il se bat contre les Huguenots et meurt assassiné au siège d’Orléans qui marque la fin de la première guerre de religion. À la cour d’Henri II, la famille de Guise s’oppose au clan des Montmorency. Frère aîné du cardinal de Lorraine, du duc d’Aumale et du chevalier de Guise et oncle de Marie Stuart (dont la mère est Marie de Guise).

Charles de Guise was the second son of the first duc de Guise. He embraced a religious career, holding a number of ecclesiastical positions before being named archbishop of Reims in 1538. He presided over Henri II’s coronation in 1547. He is better known under the title of cardinal de Lorraine, as he is referred to throughout the novel. Belonging to the powerful Guise family, he was the brother of the duc de Guise, the duc d’Aumale, and the chevalier de Guise, all of them historical characters who appear in the early pages of the novel.

Second fils du premier duc de Guise, Charles de Guise embrasse une carrière religieuse, occupant plusieurs fonctions avant d’être nommé archevêque de Reims en 1538. Il préside au sacre d’Henri II en 1547. Il est plus connu sous le nom du cardinal de Lorraine et est ainsi dénommé dans le roman. Appartenant à la puissante famille de Guise, il est le frère du duc de Guise, du duc d’Aumale et du chevalier de Guise, personnages historiques qui apparaissent dès les premières pages du roman. 

François de Guise was the fifth son of the influential Guise family. In 1549, Henri II named him grand prior of France. A prior is a religious title of high rank. The duc de Guise, the cardinal de Lorraine, and the duc d’Aumale are his brothers. The chevalier de Guise represents a tragic male courtly figure in the novel. As one of the younger brothers of the Guise family, he could not aspire to marry mademoiselle de Chartres. Lafayette explains his departure from the court and his religious turn as stemming from his sadness for the unrequited love of the princesse de Clèves, especially as he becomes aware of her love for Nemours. The chevalier de Guise is the only member of the court to perceive the love between Nemours and the Princesse de Clèves.

François de Guise est le cinquième fils de l’influente famille de Guise. En 1549, Henri II le nomme grand prieur de France. Un prieur est un titre de dignité religieuse. Le duc de Guise, le cardinal de Lorraine et le duc d’Aumale sont ses frères. Le chevalier de Guise représente une figure tragique masculine dans le roman : étant l’un des fils cadets de la famille de Guise, il ne peut prétendre à une union avec la Princesse. Lafayette explique son départ de la cour et son tournant religieux à cause du dépit amoureux qu’il ressent face aux sentiments de la Princesse pour le duc Nemours. Le chevalier de Guise est le seul membre de la cour à percevoir l’amour entre Nemours et madame de Clèves.

Louis de Bourbon was the son of Charles IV de Bourbon, duc de Vendôme, and Françoise d’Alençon. He was the younger brother of the king of Navarre, Antoine de Bourbon, and the uncle of the future King of France, Henri IV. He was a prince of royal blood from the Bourbon family. The princes of royal blood belong to the highest rank and therefore garner the greatest respect at court, after the royal family. During his brilliant military career, he participated in the siege of Metz (1552) and in the famous battle of Saint-Quentin (1557). In 1559, the Guise family had him arrested in Orléans during the royal entry of King François II into that city, which was celebrating his accession to the throne. In the first War of Religion, the prince de Condé was one of the great leaders of the Huguenots who fought against the Guise family. In the third War of Religion, he was killed at the battle of Jarnac, a Catholic victory.

Louis de Bourbon, prince de Condé (1546-1569), est le fils de Charles IV de Bourbon, duc de Vendôme, et de Françoise d’Alençon, le frère cadet du roi de Navarre, Antoine de Bourbon, et oncle du futur roi Henri IV. C’est un prince de sang issu de la maison des Bourbon. Le prince de sang appartient au rang le plus élevé de la cour de France, après la famille royale. Au cours de sa brillante carrière militaire, il participe au siège de Metz (1552) et à la bataille de Saint-Quentin (1557). En 1559, les Guise le font arrêter à Orléans lors de l’entrée royale de François II dans cette ville à l’occasion de son joyeux avènement à la couronne. Au cours des premières guerres de religion, le prince de Condé est l’un des grands chefs huguenots qui s’oppose à la maison des Guise. Lors de la troisième guerre de religion, il est tué à la bataille de Jarnac, remportée par les catholiques.

François I de Clèves, comte de Nevers, became duc de Nevers upon the death of his father in 1539. He was one of the great members of the court of King François I and then of Henri II’s court as well. He played a crucial military role in the Italian Wars. In 1538, he married Marguerite de Bourbon-Vendôme, with whom he had five children, including François II de Clèves, comte d’Eu, and Jacques de Clèves—known as the prince de Clèves and a leading character of Lafayette’s novel.  

François I^er de Clèves, comte de Nevers à la mort de son père, est fait duc de Nevers en 1539. Il est l’un des grands personnages de la cour de François I^er, puis de celle d’Henri II, qui joue un rôle militaire important dans les guerres d’Italie. En 1538, il épouse Marguerite de Bourbon-Vendôme avec qui il a cinq enfants, dont François II de Clèves, comte d’Eu, et Jacques de Clèves—identifié sous le nom du prince de Clèves dans le roman. 

Jacques de Clèves is the youngest son of François I de Clèves, duc de Nevers and Marguerite de Bourbon, the sister of Antoine de Bourbon. Never referred to as Jacques de Clèves within the plot of the novel, this main character of La Princesse de Clèves is always identified as the prince de Clèves or monsieur de Clèves. Although he corresponds to a historical person, the character of the prince de Clèves underscores the blend of fact and fiction in the novel. For example, in 1558, Jacques de Clèves married the granddaughter of Diane de Poitiers, Diane de La Marck (and not the princesse de Clèves, an entirely fictitious character). In contrast to Lafayette’s plot, Jacques de Clèves died in 1564, two years after the death of his father and elder brother.

Jacques de Clèves est le fils cadet de François I^er de Clèves, duc de Nevers, et de Marguerite de Bourbon, sœur d’Antoine de Bourbon. Jamais appelé par le nom de Jacques de Clèves, ce personnage principal de La Princesse de Clèves est systématiquement identifié sous le nom du prince de Clèves ou de monsieur de Clèves. Correspondant à un personnage historique, le prince de Clèves dénote le mélange de la réalité et de la fiction dans le roman. Par exemple, en 1558, Jacques de Clèves épouse la petite-fille de Diane de Poitiers, Diane de La Marck (et non pas la princesse de Clèves, personnage entièrement inventé). Contrairement à l’intrigue du roman, Jacques de Clèves meurt en 1564, deux ans après la mort de son père et celle de son frère aîné.

François Vendôme, vicomte or vidame de Chartres, was an accomplished soldier and favored member of the court of Henri II. In 1557, he became colonel general in the Italian wars and the following year he became governor of Calais. The vidame de Chartres was close to Queen Catherine de Médicis and remained so until the start of François II’s reign, as described in the novel (at the end of part 2 and the beginning of part 3). Towards the end of the 1550s, he developed an antagonistic relationship with the Guise family. The aristocratic title “Vidame” is fairly uncommon in the French nobility and derives from the Latin term “vice-dominus” or “vice-lord.”

François de Vendôme, vicomte ou vidame de Chartres, est un soldat accompli et membre favori de la cour d’Henri II. En 1557, il devient colonel général des bandes du Piémont et, l’année suivante, gouverneur de Calais. Le vidame de Chartres est proche de la reine Catherine de Médicis, et ce jusqu’au début du règne de François II, comme le décrit Lafayette dans son roman (fin de la deuxième partie et début de la troisième partie). Vers la fin des années 1550, une relation antagoniste se développe entre le vidame de Chartres et la famille de Guise. Le titre aristocratique de « vidame » est assez rare dans la noblesse française et dérive du terme latin « vice-dominus » qui signifie « vice-seigneur ».

Jacques de Savoie-Nemours, duc de Nemours and Genevois, was the son of Philippe de Savoie-Nemours and Charlotte d’Orléans-Longueville. He distinguished himself in many military campaigns, including the siege of Metz (1552). The painting of the siege of Metz figures in the famous scene at Coulommiers (part 4) when Nemours secretly observes the princesse de Clèves gazing at the painting in which he appears. During his military career, the duc de Nemours became colonel general of the French infantry in Italy, headed by the duc de Guise, and then colonel general of the cavalry during other crucial military sieges. He was seriously considered as a spouse by Queen Elizabeth I of England in 1559. Instead, in 1566 he married Anne d’Este, the widow of François I of Lorraine, duc de Guise. The duc de Nemours played an important role during the Wars of Religion against the Huguenots, saving King Charles IX from the Protestants at Meaux in 1569. With the chronology of La Princesse de Clèves ending in 1559, the final years of the duc de Nemours’s life extend well beyond the limits of the novel.

Fils de Philippe de Savoie-Nemours et de Charlotte d’Orléans-Longueville, Jacques de Savoie-Nemours est duc de Nemours et de Genevois. Il s’illustre dans de nombreuses campagnes militaires, notamment celle de Metz (1552). La peinture du siège de Metz figure dans la fameuse scène du roman de la quatrième partie où Nemours observe secrètement la princesse de Clèves en train de regarder ce tableau dans lequel il est représenté. Au cours de sa carrière militaire, le duc de Nemours est nommé colonel général de l’infanterie française dans l’armée d’Italie menée par le duc de Guise, puis colonel général de la cavalerie légère lors d’importants sièges militaires. Prétendant sérieux d’Élisabeth d’Angleterre en 1559, il épouse en 1566 Anne d’Este, la veuve de François I^er de Lorraine, duc de Guise. Le duc de Nemours se distingue pendant les guerres de religion contre les Huguenots, sauvant Charles IX des protestants à Meaux en 1569. La Princesse de Clèves se terminant avec les épisodes historiques de 1559, les dernières années du duc de Nemours se passent en dehors de l’intrigue romanesque.

Anne, duc de Montmorency, bore the name of his godmother, Anne de Bretagne, wife of King Louis XII. He was raised at the court of François I. In 1526, he married Madeleine de Savoie, with whom he had twelve children, including Henri de Montmorency, the duc d’Anville. During his long career, he occupied many prestigious roles at the heart of the kingdom, becoming maréchal (1522), grand master (1525) and connétable (constable) of France (1538), the latter role making him the de facto head of the king’s armies. One of the most powerful noblemen of France, he distinguished himself in the bloody Battle of Novare (1513) and the famous Battle of Marignan (1515), the two defining battles of the Italian Wars. In 1542, Anne de Montmorency fell out of favor and lost his post as connétable; he regained his position upon Henri II’s succession. In 1557, he was a prisoner at the battle of Saint-Quentin (August 1557–October 1558) but was later freed during the peace negotiations of Cateau-Cambrésis, in which he took part. In 1567, he won the Battle of Saint-Denis, but was fatally wounded there. Lafayette’s novel describes the antagonistic relationship between the connétable de Montmorency, favored by Henri II, and the Guise clan, favored by Catherine de Médicis; this passage mentions the hatred that the queen felt towards Anne de Montmorency.

Anne, duc de Montmorency, porte le nom de sa marraine, Anne de Bretagne, épouse du roi Louis XII. Il est élevé à la cour de François I^er. En 1526, il épouse Madeleine de Savoie, avec qui il a douze enfants, dont Henri de Montmorency, duc d’Anville. Au cours de sa longue carrière, il remplit de prestigieuses fonctions au sein de l’État, devenant successivement maréchal (1522), grand maître (1525) et connétable de France (1538), ce dernier rôle faisant de lui le chef de facto des armées du roi. L’un des seigneurs les plus puissants de France, il se distingue notamment dans la sanglante bataille de Novare (1513) et la célèbre bataille de Marignan (1515), principales batailles des premières guerres d’Italie. En 1542, Anne de Montmorency subit la disgrâce, perdant sa charge de connétable ; il reprend toutes ses charges à l’avènement d’Henri II. En 1557, il est fait prisonnier à la bataille de Saint-Quentin (août 1557-octobre 1558) et délivré lors des négociations de la paix de Cateau-Cambrésis auxquelles il participe. En 1567, il gagne la bataille de Saint-Denis, au cours de laquelle il est mortellement blessé. Le roman décrit les rapports antagoniques entre le connétable de Montmorency, soutenu par Henri II, et le clan des Guise, soutenu par Catherine de Médicis ; ce passage mentionne la haine qu’entretient la reine à l’égard d’Anne de Montmorency.

The son of Jean d’Albon and Charlotte de la Roche, Jacques d’Albon was known as the seigneur or maréchal de Saint-André. He was named both maréchal of France and gentilhomme de la chambre du roi and made chevalier de l’ordre de Saint-Michel upon Henri II’s succession to the throne of France (1547). He took part in numerous major battles, including Saint-Quentin (1557). In 1559, he was sent to Cateau-Cambrésis to negotiate for peace with the Spanish kingdom. Upon the death of François II, he allied himself with the powerful family of Guise and Anne de Montmorency—the Catholic triumvirate—against the Huguenots.

Le fils de Jean d’Albon et de Charlotte de la Roche, Jacques d’Albon est connu sous l’appellation de seigneur ou maréchal de Saint-André. Il est nommé à la fois maréchal de France et gentilhomme de la chambre du roi et fait chevalier de l’ordre de Saint-Michel à l’avènement d’Henri II au trône de France (1547). Il se distingue dans de nombreuses batailles dont celle de Saint-Quentin (1557). En 1559, il est envoyé à Cateau-Cambrésis pour négocier la paix avec l’Espagne. À la mort de François II, il s’allie à la puissante famille de Guise et Anne de Montmorency—créant ainsi le triumvirat catholique—contre les Huguenots.

Claude de Guise, duc d’Aumale, was the third son of the first duc de Guise. He participated in numerous military expeditions. In 1547, he married Louise de Brézé, the daughter of Louis de Brézé and Diane de Poitiers. He was brother to the duc de Guise, to the cardinal de Lorraine, and to the chevalier de Guise, all three named in part 1 of the novel.

Claude de Guise, duc d’Aumale, est le troisième fils du premier duc de Guise. Il participe à de nombreuses expéditions militaires. En 1547, il épouse Louise de Brézé, la fille de Louis de Brézé et de Diane de Poitiers. Frère du duc de Guise, du cardinal de Lorraine et du chevalier de Guise, tous trois nommés dans la première partie du roman.

Illegitimate daughter of King Henri II and a woman from the Piémont, Diane de France was legitimized in 1548. In her first marriage, she wed Horace Farnèse, who died five years after their wedding in 1553; in her second marriage, she wed François de Montmorency, the son of the famous connétable Anne de Montmorency. She held the title of duchesse d’Angoulême from 1582 until her death.

Fille illégitime du roi Henri II et d’une dame piémontaise, Diane de France est légitimée en 1548. En premières noces, elle épouse Horace Farnèse, qui meurt cinq mois après leur mariage en 1553 ; en secondes noces, elle épouse François de Montmorency, le fils du fameux connétable Anne de Montmorency. Elle est duchesse d’Angoulême de 1582 jusqu’à sa mort.

Eldest son of the connétable Anne de Montmorency and of Madeleine de Savoie. In 1557, he married Diane de France, legitimized daughter of Henri II. Two years later, when François II inherited the throne of France, he received the prestigious title of maréchal de France—the officer general who occupies the highest level of the military hierarchy. 

Fils aîné du connétable Anne de Montmorency et de Madeleine de Savoie. En 1557, il épouse Diane de France, fille légitimée d’Henri II. Deux ans plus tard, le roi François II, à son avènement au trône de France, lui octroie le prestigieux titre de maréchal de France—officier général qui occupe le rang le plus élevé dans la hiérarchie militaire. 

Second son of the connétable Anne de Montmorency and Madeleine de Savoie, Henri I de Montmorency was seigneur d’Anville and became duc de Montmorency in 1579 upon the death of his brother. In 1558, he wed Antoinette de La Marck, the granddaughter of Diane de Poitiers and the sister of Diane de La Marck. He held the position of governor of Languedoc (1563). At the start of the religious wars, he was close to the Catholic side; however, after the St. Bartholomew’s Day massacre, he became closer politically to the Protestants. In 1593, under the reign of Henri IV, he was granted the prestigious charge of connétable de France, following in the footsteps of his father, Anne de Montmorency. 

Fils cadet du connétable Anne de Montmorency et de Madeleine de Savoie, Henri I^er de Montmorency est seigneur d’Anville et devient duc de Montmorency en 1579 à la mort de son frère. En 1558, il épouse en premières noces Antoinette de La Marck, la petite-fille de Diane de Poitiers et la sœur de Diane de La Marck. Au cours de sa carrière, il occupe notamment le poste de gouverneur du Languedoc (1563). Au début des guerres de religion, il est proche du camp catholique ; cependant, après le massacre de la Saint-Barthélemy, il se rapproche politiquement des protestants. En 1593, sous le règne d’Henri IV, il obtient la prestigieuse charge de connétable de France, suivant l’exemple de son père, Anne de Montmorency. 

Charles V of the Habsburg dynasty was crowned emperor of the Holy Roman Empire in 1519. Charles Quint or Charles V (referred to as “l’Empereur” in the novel) was the most powerful European leader in the first half of the sixteenth century. He was an ardent defender of Christianity against Reformation efforts. A strong rivalry opposed Charles V to François I, and then to Henri II, as they incessantly vied in battle for territorial conquests. Charles V’s expressed preference for the third-born son of François I, Charles de France, duc d’Orléans, embittered Henri II, as this passage underscores. 

Appartenant à la dynastie des Habsbourg et couronné empereur du Saint-empire romain germanique en 1519, Charles Quint (désigné par son titre d’empereur dans le roman) est le dirigeant le plus puissant d’Europe dans la première moitié du XVI^e siècle. C’est un ardent défenseur de la chrétienté face à l’essor de la Réforme. Une forte rivalité oppose Charles Quint à François I^er, puis à Henri II, marquée par d’incessantes guerres de conquêtes territoriales. La préférence de Charles Quint pour le troisième fils de François Ier, Charles de France, duc d’Orléans, attise la rancœur d’Henri II, comme le souligne ce passage. 

Christine of Denmark was the daughter of Christian II, King of Denmark, and of Isabelle of Austria, sister of the emperor Charles V. In a first marriage, she wed François II Sforza, duc de Milan, who died shortly thereafter. In a second union, she married François I, duc de Lorraine and Bar, with whom she had three children, including Charles III, duc de Lorraine, who is mentioned in the first part of the novel. From 1545 to 1552, Christine of Denmark was regent of the duchy of Lorraine.

Christine de Danemark est la fille de Christian II, roi de Danemark, et d’Isabelle d’Autriche, sœur de l’empereur Charles Quint. En premières noces, elle épouse François II Sforza, duc de Milan, qui meurt peu après leur mariage. Elle épouse en secondes noces François I^er, duc de Lorraine et de Bar, avec lequel elle a trois enfants, parmi lesquels Charles III, duc de Lorraine, et dont il est question dans la première partie du roman. De 1545 à 1552, Christine de Danemark est régente du duché de Lorraine.

Of Castilian aristocracy, Fernand Alvare de Tolède, duc d’Albe, was a military leader who fervently battled on behalf of the King of Spain against Protestant forces. The duc d’Albe is sent by Philip II to represent him on the occasion of the wedding ceremony between the Spanish monarch and Élisabeth de France, daughter of King Henri II, as indicated in this passage and described towards the end of Part Three of the novel. 

Issu de la noblesse castillane, Fernand Alvare de Tolède, duc d’Albe, est un chef de guerre qui combat au service du roi d’Espagne, menant une lutte acharnée contre le protestantisme. Le duc d’Albe est envoyé par Philippe II pour représenter ce dernier à l’occasion de son mariage avec Élisabeth de France, fille du roi Henri II, tel qu’indiqué dans ce passage et décrit vers la fin de la troisième partie du roman. 

Guillaume de Nassau (or Guillaume the Taciturn), prince d’Orange, is considered to be one of the founding fathers of the Netherlands. He had the trust of Emperor Charles V and King Philip II of Spain. Because of the latter’s support, he became stadhouder (governor) of Holland, Zeeland, and Utrecht in 1559. Nonetheless, Guillaume d’Orange-Nassau later became one of the primary leaders in the Dutch revolt against Spain. 

Guillaume de Nassau (ou Guillaume le Taciturne), prince d’Orange, est considéré comme l’un des fondateurs des Pays-Bas. Il a la confiance de l'empereur Charles Quint et de Philippe II d’Espagne. Grâce à ce dernier, il devient stadhouder (gouverneur) de Hollande, de Zélande et d’Utrecht en 1559. Cependant, dans les années qui suivent, Guillaume d’Orange-Nassau devient l’un des chefs de la révolte des Pays-Bas contre l’Espagne.

Eldest son of Charles V and Isabel de Portugal, Philip II was crowned king of Spain following the abdication of his father in 1556 and inherited the majority of the territories of the House of Habsburg. In a third marriage, he married Élisabeth de France, daughter of Henri II and Catherine de Médicis, with this political union forming part of the peace negotiations between France and the Habsburg empire that culminated in the second treaty of Cateau-Cambrésis, ending the Italian Wars. An ardent defender of Catholicism, Philip II supported the French Catholic League and the Guise family during the French Wars of Religion. He was also responsible for sending the famous Spanish Armada on an ill-fated attack against England in 1588. 

Fils aîné de Charles Quint et d’Isabelle de Portugal, Philippe II est couronné roi d’Espagne à la suite de l’abdication de son père en 1556 et hérite de la grande majorité des territoires de la maison des Habsbourg. Il épouse en troisième noces Élisabeth de France, fille d’Henri II et de Catherine de Médicis. Ce mariage politique fait partie des négociations de paix entre la France et l’empire des Habsbourg et se conclut avec la signature du second traité de Cateau-Cambrésis qui met fin aux guerres d’Italie. Ardent défenseur du catholicisme, Philippe II soutient la Ligue et la famille de Guise pendant les guerres de religion en France. Il est également responsable de l’envoi de la célèbre armada espagnole lors d'une attaque malheureuse contre l’Angleterre en 1588.

Eldest son of Philip II, king of Spain, and Marie de Portugal, Don Carlos was of fragile health and struggled psychologically—perhaps as a result of his parents being first cousins. Élisabeth de France, daughter of King Henri II and Catherine of Médicis, was promised to him in marriage, as noted in part 1 of the novel, paragraph 8. Nonetheless, as a result of the death of Mary of England, she was instead given to his father, Philip II, as described in this passage. A historical novel by the Abbé Saint-Réal, entitled Dom Carlos and published in 1672, describes the forbidden love between the Spanish heir to the throne and the French princess. The story was later made into an opera by Giuseppi Verdi. Lafayette’s readers would likely have read this famous work and have it in mind as they encountered those historical characters in Lafayette’s novel.

Fils aîné de Philippe II, roi d’Espagne, et de Marie de Portugal, Don Carlos est de nature fragile et souffre de troubles mentaux—en partie dû à un problème de consanguinité, ses parents étant cousins germains. Élisabeth de France, fille d’Henri II et de Catherine de Médicis, est promise en mariage à l’infant d’Espagne, Don Carlos, comme il en est question dans la première partie du roman. Cependant, à la suite de la mort de Marie I^re d’Angleterre, Philippe II, devenu veuf, décide d’épouser Élisabeth de France à la place de son fils, tel que mentionné dans ce passage. Une nouvelle historique de Saint-Réal, intitulée Dom Carlos et parue en 1672, témoigne de cette histoire d’amour interdite entre le dauphin d’Espagne et la princesse française. L’histoire inspirera un opéra de Giuseppe Verdi. Les lecteurs de Lafayette avaient lu cette célèbre nouvelle et l’avaient certainement en tête. 

Heir to the dynasty of the house of Savoie, Emmanuel-Philibert became duc de Savoie and prince of Piémont in 1553. When the novel takes place, the States of Savoie had been occupied by France for more than twenty-five years. In 1559, the marriage of Emmanuel-Philibert de Savoie with King Henri II’s sister, Marguerite de France, was decided with the signature of the treaty of Cateau-Cambrésis, which put an end to the Italian Wars, confirming the peace between the Kingdom of France and the Habsburg Empire. The second treaty of Cateau-Cambrésis also stipulated the restitution of territories of the States of Savoie and Piémont to the duc de Savoie.

Héritier de la dynastie de la maison de Savoie, Emmanuel-Philibert devient duc de Savoie et prince de Piémont en 1553. Au moment où se déroule l’histoire du roman, les États de Savoie sont occupés par la France depuis plus de vingt ans. En 1559, le mariage d’Emmanuel-Philibert de Savoie avec la sœur du roi Henri II, Marguerite de France, est conclu avec la signature des traités de Cateau-Cambrésis qui mettent fin aux guerres d’Italie, signant la paix entre le royaume de France et l’empire des Habsbourg. Le second traité de Cateau-Cambrésis contient notamment la restitution des territoires des États de Savoie et de Piémont au duc de Savoie.

Queen of England from 1553 to 1558, Mary I was also known as Mary Tudor. She was the daughter of King Henry VIII and Catherine d’Aragon. In 1547, Henry VIII died and was succeeded by Mary’s half-brother, Edward VI, the son Henry had with Jane Seymour. Edward VI died young, in 1553; he was briefly followed by his cousin, Jane Grey, before Mary was crowned the same year. In 1554, she married King Philippe II of Spain. During her reign, Mary I adopted a brutal policy of persecution against English Protestants, gaining her the nickname “Bloody Mary.”

Marie I^re d’Angleterre (1553-1558), aussi connue sous le nom de Marie Tudor, est la fille du roi Henri VIII et de Catherine d’Aragon. En 1547, le roi Henri VIII meurt et est succédé par Édouard VI, le fils qu’il a eu avec Jeanne Seymour. Demi-frère cadet de Marie, Édouard VI meurt avant d’atteindre sa majorité en 1553 ; il est succédé très brièvement par sa cousine, Jeanne Grey, avant que Marie I^re ne monte sur le trône la même année. En 1554, elle épouse en premières noces Philippe II d’Espagne, qui a déjà un fils avec sa première femme (Don Carlos) et qui épousera plus tard Élisabeth de France. Durant son règne, Marie I^re mène une politique de persécutions contre les protestants anglais, d’où son surnom « Bloody Mary ».

Queen of England from 1558 to 1603, Elizabeth I was the daughter of King Henry VIII and Anne Boleyn (referred to as “Anne de Boulen” in La Princesse de Clèves). Boleyn was executed in 1536; see her interpolated story in part 2. Elizabeth, half-sister to Mary and Edward VI, was crowned in January 1559 and reigned for forty-four years. She was of Protestant faith but relatively tolerant, especially in contrast to Mary I. Although she had many suitors (including the duc de Nemours) she never married.

Élisabeth I^re d’Angleterre (1558-1603) est la fille du roi Henri VIII et d’Anne Boleyn (Anne de Boulen dans La Princesse de Clèves), laquelle est exécutée en 1536 (voir le récit de ce personnage dans la deuxième partie). Élisabeth, la demi-sœur de Marie I^re et d’Édouard VI, est couronnée en janvier 1559 et règne pendant quarante-quatre ans. Elle est protestante mais relativement tolérante, contrairement à Marie I^re. Bien qu’elle ait eu plusieurs prétendants (dont le prince de Nemours), elle ne se mariera jamais.

François II de Clèves was the eldest son of François de Clèves, duc de Nevers, and Marguerite de Vendôme. An important member of King François I’s court and then of Henri II’s, he was commander of the royal armies. He distinguished himself during the last Italian Wars. François II de Clèves was the prince de Clèves’s brother. In La Princesse de Clèves, he is mentioned once at the start of the novel under the name Comte d’Eu, which was one of his titles of nobility, and a second time, when he is referred to as the duc de Nevers, after the death of his father.

François II de Clèves est le fils aîné de François I^er de Clèves, duc de Nevers, et de Marguerite de Vendôme. Personnage important de la cour de François I^er, puis de celle d’Henri II. Commandant de l’armée royale, il se démarque notamment pendant les dernières guerres d’Italie. François II de Clèves est le frère du prince de Clèves. Dans La Princesse de Clèves, il est mentionné une première fois au tout début du roman sous le nom du comte d’Eu, l’un de ses titres de noblesse, et une seconde fois sous le nom du duc de Nevers, après la mort de son père.

Daughter of Henri II de Navarre and Marguerite d’Angoulême, who was François I’s sister. In 1541, she married Guillaume de Clèves, from whom she separated in 1545. In 1548, she married her second spouse, Antoine de Bourbon, duc de Vendôme, with whom she had five children, including the future king of France, Henri IV. In 1555, after the death of her father, she became the Queen of Navarre. In 1560, she converted to Protestantism. Eight years later she was at the head of the Protestant side, the Huguenots.

Fille du roi Henri II de Navarre et de Marguerite d’Angoulême, sœur du roi François I^er. En 1541, Jeanne d’Albret épouse Guillaume de Clèves dont elle se sépare en 1545. En 1548, elle épouse en secondes noces Antoine de Bourbon, duc de Vendôme, avec qui elle a cinq enfants, dont le futur roi Henri IV. En 1555, après la mort de son père, elle devient reine de Navarre. En 1560, elle se convertit au protestantisme. Huit ans plus tard, elle est à la tête du parti protestant, les Huguenots.

Son of the duc de Montpensier and of Jacqueline de Longwy, François de Bourbon was also known as the prince de Montpensier or the prince dauphin. In 1566, he married Renée d’Anjou, marquise de Mézières and comtesse de Saint-Fargeau, considered to be the inspiration for the heroine of La Princesse de Montpensier (1662), a novella written by Lafayette.

Fils du duc de Montpensier et de Jacqueline de Longwy, François de Bourbon est aussi connu sous le nom du prince de Montpensier ou prince dauphin. En 1566, il épouse Renée d’Anjou, marquise de Mézières et comtesse de Saint-Fargeau, considérée comme une source d’inspiration de l’héroïne de La Princesse de Montpensier (1662) de Lafayette.

Son of Louis de Bourbon, the prince de La Roche-sur-Yon, and of Louise de Bourbon, duchesse de Montpensier, Louis III de Bourbon-Vendôme was a prince of royal blood, at the highest ranks of the court of France, second only to the royal family. In 1538, the duc de Montpensier married his first wife, Jacqueline de Longwy, with whom he had four daughters and a son, the prince dauphin. In 1570, the duc de Montpensier married his second wife, Catherine de Lorraine.

Fils de Louis de Bourbon, prince de La Roche-sur-Yon, et de Louise de Bourbon, duchesse de Montpensier, Louis III de Bourbon-Vendôme est un prince de sang. Un prince de sang appartient au rang le plus élevé de la cour de France, après la famille royale. En 1538, le duc de Montpensier épouse en premières noces Jacqueline de Longwy avec qui il a quatre filles et un fils, le prince dauphin. En 1570, le duc de Montpensier épouse en secondes noces Catherine de Lorraine.

Member of the influential Guise family, Marie de Guise, also known as Marie de Lorraine, married Jacques V, James V, king of Scotland, in 1538. Mother of Marie Stuart, of the duc de Guise, and of the cardinal de Lorraine, Marie de Guise became regent of the Kingdom of Scotland in 1554. During her regency, she upheld French Catholic interests and, starting in 1558, she undertook a policy of religious persecution that provoked a Protestant rebellion in May of 1559. As the character of Marie Stuart explains it in Lafayette’s novel, Henry VIII of England was interested in Marie de Guise before she married Jacques V. Marie de Guise died in 1560, a few months before the death of the French king François II, her daughter’s husband.

Issue de l’influente famille de Guise, Marie de Guise (connue aussi sous le nom de Marie de Lorraine) épouse Jacques V, roi d’Écosse, en 1538. Mère de Marie Stuart ainsi que sœur du duc de Guise et du cardinal de Lorraine, Marie de Guise devient régente du royaume d’Écosse en 1554. Pendant sa régence, elle soutient les intérêts des catholiques français et, à partir de 1558, elle mène une politique de persécution religieuse qui provoque une rébellion protestante en mai 1559. Comme le personnage de Marie Stuart le précise dans le roman, Henri VIII d’Angleterre s’intéresse à Marie de Guise avant que celle-ci n’épouse Jacques V. Marie de Guise meurt en 1560, quelques mois avant la mort du roi de France François II, le mari de sa fille.

Son of James IV of Scotland and Marguerite Tudor, James V d’Écosse (1513-42) was less than two years old when he inherited the crown after his father died at the battle of Flodden Field. Until around 1528, a series of regents ruled in his name. During his personal reign, James V adopted a politically favorable policy towards France, often antagonizing England. In 1537, he wed Madeleine, daughter of François I and Claude de France; she died the same year. The following year, James V married Marie de Guise, daughter of Claude de Lorraine and Antoinette de Bourbon. They had three children, of whom only Marie Stuart reached adult age. James V died a few days after the Battle of Solway Moss and the birth of his daughter, Marie Stuart, the dauphine in the novel.

Fils de Jacques IV d’Écosse et de Marguerite Tudor, Jacques V d’Écosse (1513-1542) a moins de deux ans lorsqu’il hérite de la couronne de son père, qui meurt à la bataille de Flodden Field. Jusqu’à environ 1528, une série de régent(e)s règnent à sa place. Pendant son règne personnel, Jacques V conduit une politique favorable à la France et parfois antagoniste à l’Angleterre. En 1537, il épouse en premières noces Madeleine, fille de François I^er et de Claude de France ; elle meurt la même année. L’année suivante, Jacques V épouse Marie de Guise, fille de Claude de Lorraine et d’Antoinette de Bourbon. Ils ont trois enfants, dont seule Marie Stuart atteint l’âge adulte. Jacques V meurt quelques jours après la bataille de Solway Moss et la naissance de sa fille Marie Stuart, la dauphine dans ce roman.

Sister to King Henri II, Madeleine de France is François I and Claude de France’s daughter. She married James V of Scotland in January 1537, making her the queen of Scotland. Of fragile health, she died six years later in Scotland.

La sœur du roi Henri II, Madeleine de France est la fille du roi François I^er et de Claude de France. Elle épouse Jacques V d’Écosse en janvier 1537, devenant ainsi reine d’Écosse. D’une santé fragile, elle meurt six mois plus tard, en Écosse.

Henry VIII was king of England from 1509 to 1547. He was the son of Henry VII and Elizabeth of York. Over the course of his life, he married six women: Catherine of Aragon, Anne Boleyn (referred to as Anne de Boulen in La Princesse de Clèves), Jeanne Seymour (referred to as Jeanne Seimer), Anne de Clèves, Catherine Howard (referred to as Catherine Havard), and Catherine Parr. In desperate need of a male heir, when the pope refused to annul his marriage to Catherine of Aragon, Henry VIII founded the Anglican Church in which the monarch of England is the head of the church. His surviving children were Mary I of England, Elizabeth I, and Edward VI.

Henri VIII, roi d’Angleterre (1509-1547), est le fils d’Henri VII et d’Élisabeth d’York. Au cours de sa vie, il épouse six femmes : Catherine d’Aragon, Anne Boleyn (Anne de Boulen dans La Princesse de Clèves), Jeanne Seymour (dite Jeanne Seimer), Anne de Clèves, Catherine Howard (dite Catherine Havard) et Catherine Parr. Ayant désespérément besoin d’un héritier mâle, quand le pape refuse d’annuler son mariage avec Catherine d’Aragon, Henri VIII crée l’Église d’Angleterre au sein de laquelle le monarque d’Angleterre est aussi chef de l’Église. Ses enfants qui lui survivent sont Marie I^re d’Angleterre, Élisabeth I^re et Édouard VI.

Son of François I, duc de Lorraine, and Christine of Denmark, Charles III, duc de Lorraine and Bar, married Claude de France, the youngest daughter of Henri II and Catherine de Médicis, in January of 1559. Their wedding is referred to in this passage of part 1.

Fils de François I^er duc de Lorraine, et de Christine de Danemark, Charles III, duc de Lorraine et de Bar, épouse Claude de France, la fille cadette d’Henri II et de Catherine de Médicis, en janvier 1559. Il est question de ce mariage dans la première partie.

Claude de France is the second daughter of King Henri II and Catherine de Médicis. She bears the name of her grandmother, who had passed away before her birth. In January 1559, before her father’s death, when she was only eleven years old, she married Charles III, duc of Lorraine and Bar, thus becoming the duchesse of Lorraine. Their marriage is mentioned in this passage of part 1.

Claude de France est la fille cadette d’Henri II et de Catherine de Médicis. Elle porte le prénom de sa grand-mère, morte avant sa naissance. En janvier 1559, tout juste avant la mort de son père et alors qu’elle n’a que onze ans, elle épouse Charles III, duc de Lorraine et de Bar, devenant ainsi duchesse de Lorraine. Il est question de ce mariage dans la première partie.

Jean de Poitiers, seigneur de Saint-Vallier. Father of Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, he was accused of being an accomplice in the treason of the connétable de Bourbon (Charles III de Bourbon) against the King of France. 

Jean de Poitiers, seigneur de Saint-Vallier. Père de Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, il a été accusé de complicité dans l’acte de trahison du connétable de Bourbon (Charles III de Bourbon) envers le roi de France.

Anne de Pisseleu, known also as the duchesse d’Étampes—a title that she acquired by marrying Jean IV de Brosse de Boussac, duc d’Étampes—was a favorite of King François I.

Anne de Pisseleu, connue aussi sous le nom de la duchesse d’Étampes—titre qu’elle acquiert en épousant Jean IV de Brosse de Boussac, duc d’Étampes—est la favorite du roi François I^er.

Louis de Brézé was the grandson of the king of France Charles VII (1522-61) and his mistress Agnès Sorel. Grand sénéchal of Normandy (1494-1499), Louis de Brézé married Diane de Poitiers, the duchesse de Valentinois, in a second union in 1515. They had two daughters together: Françoise de Brézé, the mother of Mademoiselle de La Marck, and Louise de Brézé, who married Claude de Guise, duc d’Aumale.

Louis de Brézé est le petit-fils du roi de France Charles VII (1522-1561) de France et de sa maîtresse Agnès Sorel. Grand sénéchal de Normandie (1494-1499), Louis de Brézé épouse Diane de Poitiers, la duchesse de Valentinois, en secondes noces en 1515. Ils ont deux filles : Françoise de Brézé, qui est la mère de Mademoiselle de La Marck, et Louise de Brézé, qui épouse Claude de Guise, duc d’Aumale.

Charles de France was the third son of French king François I and Claude de France. In 1536, when his older brother François died prematurely, he became duc d’Orléans, a title borne by his brother Henri until he became dauphin (first heir to the throne). Since François I preferred Charles to Henri, a strong rivalry opposed the two brothers, such as Lafayette describes in this passage.

Charles de France est le troisième fils de François I^er et de Claude de France. En 1536, lorsque son frère aîné François de Valois meurt prématurément, il devient duc d’Orléans, titre porté par son frère Henri jusqu’à ce que ce dernier devienne le dauphin. Comme François I^er donne la préférence à Charles sur le dauphin, une forte rivalité oppose les deux frères, tel que Lafayette le décrit dans ce passage.

Ecclesiastical and political figure, François de Tournon was an important member of the court of François I and then of Henri II. Over the course of his long career, he occupied a number of essential ecclesiastical and diplomatic roles in Europe, including within Franco-Italian relations. Among others, he negotiated the marriage between Catherine de Médicis and Henri II. He became the king’s ambassador.

Homme d'État et homme d’église, François de Tournon est un personnage important de la cour de François I^er et de celle d’Henri II. Au cours de sa longue carrière, il remplit plusieurs charges ecclésiastiques et joue un rôle diplomatique essentiel sur l’échiquier politique européen, notamment dans les relations franco-italiennes. Entre autres, c’est lui qui négocie le mariage entre Catherine de Médicis et Henri II et qui devient ambassadeur du roi.

Claude d’Annebault distinguished himself throughout his career in a variety of military expeditions and accumulated high-ranking administrative roles: gentilhomme ordinaire de la chambre du roi (1530), maréchal de France (1538), amiral de France (1543), and connétable de France upon the duc de Montmorency’s loss of favor (1540-48). At the death of François I, his role in affairs of the state was diminished because the duc de Montmorency was recalled from exile in Chantilly and regained the charge of connétable de France (1548). Claude d’Annebault momentarily lost his position of maréchal de France but regained it and became advisor to Catherine de Médicis.

Claude d’Annebault se signale tout au long de sa carrière dans diverses expéditions militaires et accumule les charges administratives : gentilhomme ordinaire de la chambre du roi (dès 1530), maréchal de France (1538), amiral de France (1543), connétable de France lors de la disgrâce du duc de Montmorency (1540-1548). À la mort de François I^er, son rôle dans les affaires de l’État est diminué, puisque le duc de Montmorency est rappelé de son exil à Chantilly et reprend sa charge de connétable de France (1548). Claude d’Annebault perd momentanément son poste de maréchal de France, mais l’obtient de nouveau et devient conseiller de Catherine de Médicis.

François Olivier was named Garde des Sceaux (Keeper of the Seals) and Chancelier de France in 1545 during the reign of King François I. One of the most important officers of the Crown, the chancelier de France is the head of the administration of justice in the kingdom. François Olivier was the only minister of François I that Henri II kept when he inherited the throne, but he lessened his power by taking away his position as Keeper of the Seals.

François Olivier est nommé garde des sceaux et chancelier de France en 1545 sous le règne de François I^er. Un des officiers les plus importants de la couronne, le chancelier de France désigne le chef de l’administration de la justice du royaume. François Olivier est le seul ministre de François I^er qu’Henri II conserve lorsqu’il devient roi, mais il affaiblit son pouvoir en lui retirant la charge de garde des sceaux.

Alphonse II d’Este, duc de Ferrare from 1559-97, was the eldest son of Hercules II of Este and Renée de France, daughter of King Louis XII and Anne de Bretagne; he was also the brother of Anne d’Este, wife of the duc de Guise, and later of the duc de Nemours. He lived at the court of King Henri II from 1551 to 1559. In 1558, he married Lucrèce de Médicis, who died in 1561. He married two other women over the course of his life, Barbara d’Autriche, from 1561 until her death in 1572, and Marguerite de Mantoue from 1579 to 1597. The famous poem My Last Duchess (1842) by Robert Browning was supposedly based on a conversation between Alphonse II d’Este and a representative of Barbara d’Autriche, after the death of Lucrèce de Médicis.

Alphonse II d’Este, duc de Ferrare (1559-1597), est le fils aîné d’Hercule II d’Este et de Renée de France, fille de Louis XII et d’Anne de Bretagne ; il est aussi frère d’Anne d’Este, l’épouse du duc de Guise, puis du duc de Nemours. Il habite à la cour du roi Henri II de 1551 à 1559. En 1558, il épouse en premières noces Lucrèce de Médicis, qui meurt en 1561. Il épouse deux autres femmes au cours de sa vie : Barbara d’Autriche (de 1561 jusqu’à sa mort en 1572) et Marguerite de Mantoue (de 1579 à 1597). Le célèbre poème My Last Duchess (1842) de Robert Browning semble être tiré d’une conversation entre Alphonse II d’Este et un représentant de Barbara d’Autriche, après la mort de Lucrèce de Médicis.

Raised in France, Anne Boleyn (referred to as Anne de Boulen in La Princesse of Clèves) was the maid of honor of Queen Claude of France. In 1533, she married Henry VIII, thus becoming queen of England. She gave birth to Elizabeth I of England the same year. Accused of treason against the king, she was executed in 1536. The story of this character is told in part 2 of the novel.

Élevée en France, Anne Boleyn (Anne de Boulen dans La Princesse de Clèves) est la dame d’honneur de la reine Claude de France. En 1533, elle épouse Henri VIII, devenant ainsi reine d’Angleterre. Elle donne naissance à Élisabeth I^re d’Angleterre la même année. Accusée de trahison envers le roi, elle est exécutée en 1536. Le récit de ce personnage est raconté dans la deuxième partie du roman.

The daughter of Charles de Valois-Orléans, comte d’Angoulême, and of Louise de Savoie, Marguerite de Navarre can be referred to as Marguerite d’Angoulême, Marguerite d’Alençon, or Marguerite de Navarre. She is the sister of François I. Her first marriage was with Charles, duc d’Alençon. After his death, she married King Henri II de Navarre. Marguerite de Navarre was a poet and author; one of her most notable works was the Heptameron, which was modeled after Boccaccio’s Decameron and was probably a source of inspiration for La Princesse de Clèves.

Fille de Charles de Valois-Orléans, comte d’Angoulême, et de Louise de Savoie, elle est appelée soit Marguerite d’Angoulême, Marguerite d’Alençon ou Marguerite de Navarre. Elle est la sœur du roi François I^er. Marguerite de Navarre épouse Charles duc d’Alençon en premières noces, puis le roi Henri II de Navarre en secondes noces. Elle est l’auteure de l’Heptaméron, une œuvre qui prend modèle sur le Décaméron de Boccace, probablement une source d’inspiration de La Princesse de Clèves.

Claude de France was the daughter of King Louis XII and duchesse Anne de Bretagne. Because her mother wanted Bretagne to be independent from France, Claude became engaged to Charles of Austria, the future emperor Charles V. However, ultimately King Louis XII arranged Claude’s marriage to the heir to the French throne, the future king François I. Claude de France became queen of France (1515-24) and duchess of Bretagne. She was the mother of seven children, including Henri II and his sister Marguerite de France, both involved in the novel’s plot.

Claude de France est la fille du roi Louis XII et de la duchesse Anne de Bretagne. Parce que sa mère veut que la Bretagne soit indépendante de la France, Claude est fiancée à Charles d’Autriche, le futur empereur Charles Quint. Cependant, le roi Louis XII arrange le mariage de sa fille avec le futur François I^er, héritier du trône de France. Claude de France devient reine de France (1515-1524) et duchesse de Bretagne. Mère de sept enfants, dont Henri II et sa sœur Marguerite de France dont il est question dans le roman.

Marie de Beaucaire was the daughter of Jean de Beaucaire, lord of Puy-Guillon and sénéchal of Poitou, and of Guyonne de Breuil. Around 1556, she married Sébastien de Luxembourg, duc de Penthièvre and comte de Martigues, and became the princess of Martigues. Madame de Martigues was one of Marie Stuart’s ladies-in-waiting. In the novel, she is in love with the vidame de Chartres and is a friend of the princesse de Clèves while the latter is at Coulommiers.

Marie de Beaucaire est la fille de Jean de Beaucaire, seigneur de Puy-Guillon et sénéchal de Poitou, et de Guyonne du Breuil. Vers 1556, elle épouse Sébastien de Luxembourg, duc de Penthièvre et comte de Martigues, et devient princesse de Martigues. Madame de Martigues est dame d’honneur de Marie Stuart, dauphine de France. Dans le roman, elle a une inclination pour le vidame de Chartres et joue le rôle d’une amie de la princesse de Clèves pendant que cette dernière est à Coulommiers.

Gabriel de Lorges, Count of Montgomery, was captain of the Scots Guard of King Henri II. As in La Princesse de Clèves, he took part in a tournament during which he accidentally killed King Henri II by piercing his eye with a lance. During the Wars of Religion, the comte de Montgomery was allied with the Protestants and was executed in Paris in 1574.

Gabriel de Lorges, comte de Montgomery, est capitaine des gardes écossaises du roi Henri II. Tel que décrit dans La Princesse de Clèves, il fait partie d’un tournoi au cours duquel il tue par accident le roi Henri II d’un coup de lance. Pendant les guerres de religion, le comte de Montgomery est allié aux protestants et est exécuté à Paris en 1574.